Ou le dernier des Paladins
Opérette Bouffe en un acte de A. Jaime fils et Tréfeu.
Musique de Jacques Offenbach
Représentée pour la première fois le 12 Février 1857, sur le Théâtre des Bouffes Parisiens.

Mise en scène : Jean-Pierre Drouin
Mise en Musique : Arnaud Jules
Décor : Jean-Pierre Vandenberghe
Costumes : GENIA
Lumières : Philippe Frich
Avec : Jean-Pierre Drouin, Arnaud Jules, Georges Salmon, Stéphanie Ruaux et Agnès Yver


La scène se passe sur la plate-forme d’une tour à moitié détruite …

Personnages :
CROQUEFER – (Chevalier sans foi et sans pudeur)
BOUTEFEU – (Son écuyer, valet entêté)
RAMASSE-TA-TÊTE – (Gentilhomme plein de coeur et d’esprit, neveu de Croquefer)
MOUSSE-A-MORT – (Chevalier incomplet, père de Fleur de soufre)
FLEUR DE SOUFRE – (Princesse infortunée, qui se résigne à devenir empoisonneuse)
Hommes d’armes, vassales et enfants armés.


Jacques Offenbach... 1819 - 1880... Ceci n’est pas une fiche d’état civil... Mais, entre ces deux dates, que de musique, de fête... Une bonne centaine d’oeuvres scéniques, plus pétillantes les unes que les autres... Dans cette masse de chefs d’oeuvres, La Belle Hélène, les Contes d’Hoffmann, la Vie Parisienne... connues aujourd’hui dans le monde entier, il a fallu que nous dénichions cette “louffoquerie” intitulée CROQUEFER...
Croquefer, Seigneur d’un château en ruines (et ruiné lui-même), est amoureux d’une jeune furie qu’il a enlevée, comme cela se faisait beaucoup au moyen âge (enfin, c’est ce qu’on nous raconte !)
La pauvre petite va devenir le prétexte à une guerre sans merci entre les deux familles...
Quelle horreur !
Des combats de chevaliers en carton pâte, des armées impitoyables, formées de deux ou trois guerriers décidés... Le père de la petite, le grand chevallier Mousse à Mort, unijambiste, manchot et borgne (ce qui n’empêche pas les sentiments) est le plus féroce de tous...
Mais n’en disons pas plus, afin d’épargner les âmes sensibles...