Spectacle créé en juillet 2003, dans le cadre de la tournée Théâtre à la ferme.
 

Comédie - mêlée de chants
Pour tous publics, à partir de 9 ans

Un spectacle écrit et réalisé par Jean-Pierre DROUIN

Mise en scène : Jean-Pierre DROUIN
Musique : Arnaud JULES
Lumières : Philippe FRICH
Décor : Jean-Pierre VANDENBERGHE
Avec :
Jean-Pierre DROUIN, Agnès YVER, Stéphanie RUAUX, Fabrice LEROUX, Fabien TERRENG

 
Juin 1944. Un petit village calme et anonyme de Normandie. Deux familles de fermiers, poussées par la nécessité, travaillent ensemble pour survivre.
La mère Marie Varillier et sa fille Julienne, dont le père a été fait prisonnier à Dunkerque, doivent “faire marcher la boutique» , envers et contre tout, contre tous.
Les voisins, Ernest Boutillon, “le roi du cochon”, et son fils André les aident… Non sans dessein…
Encore la guerre ? Non… Le quotidien, la survie.
Face à une situation troublante… Comment s’écrivent les choses…
Les « petites combines », plus ou moins avouables, les « petites lâchetés » quotidiennes dont on peut rire, mais qui mettent le doigt sur de coupables irresponsabilités…
 

 
16ème édition du Théâtre à la Ferme

affiche_grincement_de_la_girouette
 

Comédie dramatique mêlée de chants
de Jean-Pierre Drouin, musique Arnaud Jules

Comédie dramatique mêlée de chants
de Jean-Pierre Drouin
Musique : Arnaud Jules
Mise en scène : Jean-Pierre Drouin
Arrangements et orchestration : Arnaud Jules
Décor : Jean-Pierre Vandenbergue
Costumes : GENIA - Lumières : Philippe Frich
Avec : Eric Del, Jean-Pierre Drouin, Clémence Mercier, Alexis Perret ou Damien Roussineau, et Agnès Yver
Batterie & percussions : Arnaud Jules

 
NOTE DE L’AUTEUR
Enfant du « baby boom «, né peu de temps après 1945, fruit de la Libération, et souvent acteur des libérations qui suivirent, j’ai toujours essayé de comprendre cette période qu’ont vécue mes parents et ceux de gens que j’ai fréquentés et aimés. Les années «Gaullistes», la «Réconciliation Nationale «, entendue cent fois à la radio, à la télévision et dans les journaux de toutes opinions, durant ces années qui magnifièrent la «Victoire de la France «, ont bercé et construit les gens de ma génération.
Ces hommes politiques qui ont traversé ces années aux commandes de la France, ou si proches de ceux qui la dirigeaient, qui sont-ils ? Qu’ont-ils fait ? Ont-ils été des exemples qui permettent aujourd’hui à l’homme «de tous les jours « de dire : « plus jamais ça «…
Comment est-il possible qu’aujourd’hui encore d’aucuns prônent la haine, le rejet de l’autre, la méfiance de l’étranger et la «Préférence Nationale « ? Et enfin, pourquoi des hommes et des femmes accordent-ils encore un intérêt à ce discours démagogique, et sont prêts à rejouer le jeu de la collaboration à la première sollicitation …
Les personnages du Grincement de la Girouette sont tous, au départ, de «petites gens «. Tous ont de très bonnes raisons d’agir comme ils le font. Et pourtant, au final, certains agissements se révèlent indéfendables.
L’HISTOIRE
Juin 1944. Le monde bascule. Les valeurs se chamboulent. Nul ne sait où il va, ni où il est. Les peuples -Les individus - ont perdu tout repère, et les héros d’hier sont devenus les indésirables d’aujourd’hui.
Un petit village anonyme de Normandie où se passe l’action révèle le côté universel de notre histoire :
Deux familles de fermiers, poussées par la nécessité, travaillent ensemble pour survivre. Rationnement et marché noir sont leur «lot quotidien».
La mère et la fille, dont le père a été fait prisonnier à Dunkerque, doivent faire « marcher la boutique « envers et contre tout, contre tous.
Les voisins, le père et son fils, les aident… Non sans dessein…
Eux collaborent sans arrières pensées, et c’est ainsi que les femmes se trouveront impliquées malgré elles…
Encore la guerre ? Non… Le quotidien, la survie.
Face à une situation troublante… Comment s’écrivent les choses…
Les «petites combines «, plus ou moins avouables, les «petites lâchetés» quotidiennes sont ici mises en lumière, non pour y porter un jugement implacable, mais avec un regard lucide, drôle, et sans concession, pour mettre le doigt sur de coupables irresponsabilités…
Comment le manque de vigilance, les évidences sectaires, le «bon sens « petit bourgeois, ont fabriqué et nourrit le terreau du fascisme…